1. |
RomanSong
02:04
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2. |
Scarabée
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3. |
Capharnaum Cirkus
03:13
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Ce soir, vers 21h00, avant d'aller me coucher,
j'irai ausculter mon cœur, s'il ne sait pas t'arrêter.
Je regarderai la batterie, sinon, j'f'rai jouer la garantie.
Demain, vers 14h00, au moment de me lever,
j'irai inspecter mon cœur s'il ne s'est pas arrêté,
d'aller pleurnicher au fond de tous les vide-troquets,
fouinant entre les tables, essayant de renifler,
l'odeur de ton portable ou bien celle de tes pieds.
(bien que j'préfère celle de tes pieds)
Demain, vers 17h00, en plein milieu de soirée,
je parlerai à mon cœur, s'il est resté pour diner.
J'ui raconterai des horreurs, sur toi, pour l'décourager
Dans un an si j'y pense ou peut-être dans une année,
j'irai voir si mon cœur penche encore pour t'épouser.
Je lui ferai des remontrances et il retournera au grenier.
Je le laisserai enfermé dans sa tour à double clé (X2)
Il pourra bien protester !
Je n'ai que faire de trop t'aimer (X2)
"I love you" (X4)
(bon, bah...)
Demain, à 19h00, avant d'aller pieuter,
j'irai voir si mon cœur sait encore t'arrêter,
de ma tête t'y faire tourner, de mes pensées t'y associer.
Et puis comme c'est pas vivable de tout le temps penser à toi,
au moment de mettre la table ou de me glisser sous les draps,
je trouverai à le zigouiller, j'pensais même à l'empoisonner...
Mais çà, tu l'as déjà fait !
J'espère qu'au père Tabouret, en queue du défilé,
y'aura pas ta sale frimousse, tes lèvres rousses, ta peau toute douce,
tes seins sucrés, tes fesses bombées, ton épaule juste assez dénudée
pour que j'y dépose un baiser.
Car rien qu'à cette idée, je sais qu'il serait capable, de péter un câble...
et de ressusciter.
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4. |
Sur le bout de la langue
03:42
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5. |
La déraison
03:49
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À trop trainer dans les couleurs lugubres et froides d'un vieux métro,
pour se demander à quelles raisons...
Des couloirs longs comme des couteaux,
des paysages qui se rassemblent, dans la fumée,...
La déraison.
Des cubes en granit, à fenêtres,
çà ne s'offre pas à des princesses.
Levé, couché, assis, debout.
Rester discret, être partout,
surtout branché sur l'intermesse.
Moi, je m'en fous, de tout.
Rendre des dents blanches en pagaille,
dans les cocktails de chez dugenou.
Des soirées sapées aux épaves échouées
bien loin de leurs musées, perdues au fond de leurs igloos.
Des cailloux ! Moi, je m'en fous de tout, c'est la déraison.
Des vieux mous, sages comme à la ville,
disent qu'ils n'ont pas toute leur raison.
Mais à tendre une oreille sur deux,
on leur prêterai presque attention.
Ils disent, qu'il y aurait d'autres régions,
cachées derrière tout ce béton.
Peut-être juste à quelques ponts.
C'est la déraison.
Moi, j'aimerais parfois retrouver les abysses,
quitter la cité des engins qui battissent,
piocher un nouveau monde
en replongeant au cœur de la matrice...
Où les arbres pousseraient en liberté.
Où les hommes vivraient sans société.
Sans se soucier de leur destin,
sans paniquer pour choper le prochain train...
Qui les mènera dans les couloirs lugubres et froids d'un vieux métro.
Des couleurs sombres et du pavé.
Et du ciment armé jusqu'aux dents.
C'est la déraison.
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6. |
Le petit homme
03:00
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7. |
Un arbre m'a dit
05:30
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8. |
Ludmila
03:02
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I'm singing for a girl.
she's sweet and proud and hates me now.
She's flooded in an anger.
She's dulled by my lies
i crossed many maniacs and madmen.
but however, it's me, who am damned
I've never seen her before.
I'm callin' Ludmila
singing a lonely blame.
far from the hall of fame.
singing a lonely blame.
I'm just a poor boy who's dreaming of
Ludmila
I'm singing for a girl.
she's cold and sweet and she goes away.
She thinks that I am another man.
How to let her know, I'm not the one there
i crossed many maniacs and madmen.
but however, it's me, who am damned
she doesn't know me already hates me...
Ludmila
singing a lonely blame.
far from the hall of fame.
singing a lonely blame.
of the edge of hell, I call
Ludmila
it doesn't matter, Ludmila
I still there, Ludmila
it doesn't matter...
Ludmila
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9. |
Indicate (alternative)
04:07
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10. |
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regarde la force, elle est en toi.
ne laisse pas l'homme blanc te dicter ses lois.
il est revenu. Il a dit : il a vu. il a cru et puis...
il est tombé des nues.
Il a dit : là-bas, y'a des choses pas claires.
y'en a qui s'entretuent entre frères
pour des dieux bien éphémères.
regarde la force, elle est en toi.
ne laisse pas l'homme blanc te dicter ses lois.
assis dans les feuillis repliés sur lui,
il a passé des lunes et des soleils
à observer leurs rites obscurs
en redoutant la capture.
Pas moyen de lutter contre leurs chevaux de fer
aucune flêche assez solide
pour traverser leur coeur de pierre.
Ne l'oublie pas
Elle est en toi
cette force que lui, il ne connait pas.
Il a tué des loups, tout comme nous
On a creusé des puits, tout comme lui
pourtant quelque chose d'infime nous différentie
ne serait-ce la soif de l'or, l'appat de l'argent,
le gout du sang ou la folie, tout simplement.
regarde la force, elle est en toi.
ne laisse pas l'homme blanc te dicter ses lois.
un beau jour est arrivé, on ne pouvait l'éviter,
dans son bel oiseau d'acier, l'homme blanc a débarqué.
des monstres qui crachent la poussière ont sacrifié la forêt,
tué nos frères
pillé nos vallées
brûlé les campagnes
rasé les montagnes...
effacé notre identité.
Elle est en toi
Ne l'oublie pas
ne laisse jamais l'homme blanc guider tes pas.
chanceux, replié, abrité par le ventre de la terre,
j'ai trempé mes mains dans l'argile
pour immortaliser leur dessein,
pour graver ma colère.
Pour, qui sait, un jour les trouveront
et retiendront la leçon.
se méfieront de ses jeux d'illusion,
comprendront le danger,
apprendront que le foi du guerrier
n'est pas celle du féroce pionnier.
Mais comment éviter l'inéluctable,
qui saura déjouer le dibale ?
Où nos tristes sorts,
de subir la loi du plus fort.
Je ne serai plus de ceux...
... d'ici là, je prie pour eux
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11. |
Tu m'as tuer
05:03
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12. |
Parole
02:47
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Tu danses et tu ris
et tu te dis parfois,
que la vie, sans envie,
ça n'existe pas.
Mais les gens ne sont pas
toujours ceux que tu crois.
Et, un jour, tu deviendras
un étranger chez toi...
Et tu danses, et tu bois,
pour oublier ce que tu vois.
Et tu croises, au hasard,
sur ton chemin de croix,
les gens qui, souvent,
ne te reconnaissent pas.
Ce jour là, tu seras,
un étranger chez toi...
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13. |
Le petit loup blanc
03:02
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Il était un petit loup blanc
qui se promenait dans les champs.
Était-il gentil, Était-il méchant ?
On ne sait pas vraiment.
Et chemin faisant,
il rencontra un mouton,
qui s'appelait Armand,
qui était très mignon,
(mais vraiment très, très mignon)
Il lui parla gentiment,
lui montra tant d'attention,
que tout en le dévorant,
il lui demandait pardon.
Était-il gentil, Était-il méchant ?
À vrai dire, pas évident.
Et un peu plus tard,
il tomba sur un canard,
qui s'appelait Edouard,
qui avait de drôles de nageoires,
mais çà n'a rien à voir,
avec notre histoire.
Était-il gentil, Était-il méchant ?
On n'en sait pas plus qu'avant.
Et en passant sur un pont,
il croisa un cochon.
Il s'appelait Gaston
et sentait vraiment pas bon.
(mais vraiment pas bon)
Et en voyant notre loup blanc,
il sauta précipitamment,
tomba dans l'eau jusqu'au menton.
Mais en remontant, il sentait bon.
Était-il gentil, Était-il méchant ?
Ou passait-il tout simplement.
Vous qui écoutez cette chanson,
aurez peut-être une opinion.
Sachez tout de même cependant,
que dirait le loup, se défendant :
« concernant ce pauvre Armand,
je dirais qu'il s'agissait d'un pur moment d'égarement »
« quant à l'autre, là ! À plumes, avec ses nageoires !
Avouez tout de même que c'était un sacré canard ! »
« et pour le cochon nauséabond,
je dirais que notre rencontre a eu du bon. »
Était-il gentil, Était-il méchant ?
Dans tous les cas, il était blanc.
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